sur le volet 1 de la consultation sur la politique sociale, les conditions de travail et l’emploi 16 janvier 2025 En préambule, le CSE déplore que le cabinet n’ait pas eu accès aux informations chiffrées demandées sur la sous-traitance technique, alors même que celle-ci concerne plus de 70% du parc machine. L’absence de ces informations ne permet pas au CSE de rendre un avis éclairé et motivé sur ce point fondamental. Le CSE demande donc que ces informations soient remises à l’expert d’ici la fin de la consultation, et que la liste des sous-traitants soit complétée par l’ensemble des sous-traitants intervenant dans le cadre d’autres activités (ex : finances…) Par ailleurs, le CSE tient à souligner que le fait que la consultation porte sur des données 2023 en matière d’emploi et de rémunération réduit grandement l’intérêt de celle-ci, puisque nous sommes début 2025 et que l’année 2024 a été marquée par le projet Mercure et ses conséquences sur l’emploi et par l’application des nouveaux coefficients et minima conventionnels de la métallurgie. Le CSE renouvelle donc son souhait de voir évoluer le calendrier de la consultation. Sur le fond, le CSE ne peut que constater la baisse de l’emploi en CDI sur DP&S (-16% depuis 2019), phénomène qui sera encore accentué avec la mise en œuvre du projet Mercure. Le CSE déplore le choix stratégique de sous-traiter continument l’activité office. Il sera particulièrement vigilant sur le fait que les engagements pris dans l’accord GEPP soient respectés par la direction. En matière de salaire, le CSE constate que si la politique salariale 2023 décidée par la direction s’est traduite par des augmentations collectives plus favorables aux bas salaires, celles-ci n’ont pas permis de maintenir le pouvoir d’achat pour une majorité de salariés, d’autant plus que les éléments de rémunération hors salaire de base ont globalement baissé sur 2023 (notamment les commissions et primes techniques). Le CSE note également que le rapport de l’expert montre que la probabilité de bénéficier d’une mesure d’augmentation individuelle se réduit significativement avec l’âge et l’ancienneté des salariés ce qui pose la question de la manière dont l’entreprise récompense l’engagement et l’expérience des salariés les plus anciens et les plus âgés. |